Bien-être des animaux: une mission d’utilité publique

REFUGE • Depuis plus de 150 ans, la Société genevoise pour la protection des animaux (SGPA) recueille, soigne, réhabilite, place et intervient dans les affaires de maltraitance pour protéger nos compagnons à poils et à plumes.

  • Rénové en 2010, le refuge de Vailly comprend des parcs où les chiens peuvent s’ébattre à loisirs. DR

    Rénové en 2010, le refuge de Vailly comprend des parcs où les chiens peuvent s’ébattre à loisirs. DR

La Société genevoise pour la protection des animaux (SGPA) est officiellement fondée en 1868 par six membres de la Société genevoise d’utilité publique. Son but? «Développer le sentiment de douceur et de justice envers les animaux, lutter contre tout acte de cruauté, prévenir et faire réprimer les mauvais traitements et améliorer le sort des animaux utiles (ndlr: les animaux de ferme).» Installée au départ dans un vieux local de la rue Dancet, elle déménage à Bernex en 1952. Déplacé en 1978 puis rénové en 2010, le refuge de Vailly comprend aujourd’hui des box et parcs d’ébats pour chiens, une chatterie, une infirmerie et un bâtiment dédié à la pension.

Une mission…

Qui dit SGPA dit abandon et adoption mais pas seulement! En plus de recueillir, de soigner, de réhabiliter les animaux malmenés par la vie et de leur retrouver une famille pour leur offrir une seconde chance, la SGPA vérifie également les conditions de vie post-adoption et donne, sur demande, aux adoptants des conseils d’éducation.

Parallèlement, elle enquête en cas de dénonciation pour maltraitance et recueille les animaux retirés à leur propriétaire. Elle peut également accueillir des animaux sauvages blessés avant de les réorienter vers des structures adaptées.

… et de multiples services!

La SGPA rend également de multiples services souvent méconnus. Outre une pension pour chiens à 25 fr. par jour, gîte, nourriture et câlins compris, bien utile pour des vacances l’esprit tranquille, elle propose une pension temporaire d’urgence, en cas de problème grave, aux personnes isolées pour limiter les abandons forcés et, dans la mesure de ses moyens, une aide financière aux propriétaires sans ressources pour les frais vétérinaires (attention: faire la demande avant d’engager les frais).

Prendre la responsabilité d’un compagnon à poil ou à plume, c’est être capable de lui donner du temps, des soins, une éducation, un confort de vie et, bien sûr, de l’amour pendant de longues années. D’où l’importance de ne pas s’engager à la légère! Adopter un animal abandonné pour lui donner une seconde chance est un projet magnifique qui implique de ne pas faire d’erreur car la seule victime d’un retour au refuge serait, une fois de plus, ce compagnon de vie qui, lui, ne demande qu’à vous aimer! C’est pour éviter ces échecs que la SGPA mène l’enquête avant de confier un animal à une famille. Et si vous ne vous sentez pas prêt à faire le pas, vous pouvez aussi soutenir la SGPA en devenant membre, en faisant un don ou en participant aux activités du refuge!

www.sgpa.ch