Comment aborder la rentrée scolaire sans anxiété

S’ADAPTER • Source d'impatience chez certains, la rentrée scolaire peut toutefois causer de nombreuses angoisses chez d'autres. Voici quelques conseils pour que votre enfant puisse aborder cette étape avec une zen attitude indéboulonnable.

Prolonger certains plaisirs de vacances

S'il est naturellement exclu de passer ses journées à buller au bord de l'eau azurée, il reste possible de profiter de la douceur du mois de septembre pour continuer les sorties à vélo avec les copains, ou les séances de jeu en plein air le week-end. Dans la mesure où les enfants restent relativement épargnés au niveau des devoirs durant les premières semaines de cours, rien ne les empêche de s'adonner à leurs activités préférées après l'école, quoique dans une moindre mesure. Le retour en classe ne doit en aucun cas apparaître comme une sinistre période de frustration systématique.

La perspective de nouvelles rencontres

La perspective de se retrouver dans une nouvelle section, parmi des camarades de classe inconnus au bataillon, peut être terriblement intimidante. De même, de nombreux jeunes gens appréhendent de faire face à un instituteur revêche ou, dans le cas des collégiens et des lycéens, à une armée de professeurs sévères. S'il est normal de ressentir un peu d'appréhension, nul besoin de se ronger les sangs : l'école est aussi une occasion en or de tisser des liens amicaux. Par ailleurs, tâchez de rassurer votre enfant quant au professeur : celui-ci n'est ni un ogre, ni un maton prêt à punir sans relâche. Dites-lui également qu'il ne doit pas hésiter à vous signaler le moindre problème et qu'il pourra compter sur vous en toutes circonstances. Présentez-lui l'école comme une étape épanouissante et positive.

Bien s'organiser pour ne pas stresser

Une grande partie de l'anxiété liée à l'école comme au monde du travail résulte d'un problème d'organisation. Lorsqu'on croule sous les devoirs, faute d'anticipation, ou que l'on peine à retrouver ses livres de classe, difficile de garder son sang-froid ! Rappelez à votre enfant l'importance de bien ranger ses affaires et de ne pas se laisser submerger par les devoirs, au risque de faire face à des complications de dernière minute.

Les plantes au service de notre sérénité

La phytothérapie peut considérablement aider les bouts de chou en proie aux angoisses scolaires. L'aubépine, le millepertuis, la passiflore ou encore les fleurs de Bach font partie des plantes les plus couramment utilisées pour apaiser les tensions. Pour les plus jeunes, on privilégiera les compléments alimentaires en comprimés ou en gélules, tandis que les plus grands pourront opter pour des infusions de plantes ou des huiles essentielles.

Préserver ses enfants de sa propre anxiété

Certains parents peuvent avoir tendance à transposer leurs angoisses sur leur progéniture. Si le fait de s'inquiéter pour son enfant est parfaitement normal, il ne faudrait pas que vos appréhensions rejaillissent sur lui. Montrez-vous confiant et à l'écoute, prêt à l'aider s'il le faut, tout en lui laissant une certaine autonomie.