Fini les «Oh la belle bleue!»?

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J’ai un aveu (voire deux ou trois) à vous faire: j’aime bien les feux d’artifice. Et croquer dans un schublig grillé et moutardé en écoutant un groupe de rock ou du cor des Alpes à l’occasion de la Fête de la musique et bien sûr du 1er Août. Et même prendre l’avion pour filer me dorer la pilule sur d’autres plages que celles des Eaux-Vives.

Autant d’activités qui ne font plus recette au XXIe siècle. De quoi même me valoir une pluie de reproches dans certains milieux. Rien n’y fait, j’adore ça!

Il faut dire que le grand feu est synonyme de dizaines de souvenirs joyeux. Une soirée entre amis ponctuée de débats entre ceux qui ont adoré le final, celle qui préfère la pluie dorée aux tourbillons pétaradants et celui qui, définitivement, déteste les feux d’artifice et se demande ce qu’il fait là. Impossible aussi d’oublier les yeux écarquillés de son enfant quand il assiste pour la première fois à ce show grandiose.

Alors oui, ce n’est pas très écolo. Tout comme les saucisses de veau. Ou de partir à la découverte de Rio. Il est certes impossible de faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais, doit-on pour autant renoncer à tous ces plaisirs, petits ou grands?

Pas de problème pour trier les déchets, privilégier les transports en commun quand c’est possible, diminuer la consommation de viande, mais, de grâce, stop aux injonctions et à la culpabilisation. Le diktat, quel qu’il soit, a tendance à me filer des boutons. Et vive la belle bleue!