Indomptable Islande

Le pays de Björk connaît la chanson qui fait rêver les amateurs de grands espaces. Face à l’augmentation spectaculaire du nombre de ses visiteurs, il protège son environnement.

  • Le mariage omniprésent de l’aquatique et du minéral.

    Le mariage omniprésent de l’aquatique et du minéral.

  • Abri rustique au milieu de nulle part

  • Abri rustique au milieu de nulle part.

    . Harpa, l’0péra futuriste de la capitale.

  • Le macareu, oiseau emblématique de l'Islande. 123RF

  • Rainbow Street, l’artère principale de Reykjavik.

Pour les touristes qui atterrissent en Islande (aéroport international de Keflavík), la capitale – distante d’une cinquantaine de kilomètres – est un passage obligé. La majorité, toutefois, ne s’attarde guère à Reykjavik, pressés de partir à la découverte d’un territoire sauvage fascinant. Etendue entre deux fjords, la ville – l’une des plus septentrionales du monde – mérite pourtant mieux qu’un simple transit. Est-ce pour conjurer les noirceurs volcaniques ou hivernales qu’elle confère à ses demeures une telle palette?

Les Islandais affectionnent tant les couleurs qu’ils en appliquent jusque sur le revêtement de leurs chaussées. Ainsi, la principale avenue commerçante s’est-elle parée de toutes les nuances de l’arc-en-ciel, joyeux ruban bordé d’échoppes à souvenirs, boutiques de fringues nordiques et autres cafés aux terrasses bondées.

Repère

Haut de 74,5 mètres, Hallgrímskirkja – encore un de ces mots islandais imprononçables – a longtemps été le plus haut bâtiment islandais, jusqu’à la construction d’une tour, en 2008. Avec la futuriste Harpa, superbe salle de concerts, cette église est emblématique d’une ville qu’on ne visite pas pour les monuments. Son architecture bétonnée évoque les orgues basaltiques, présents en grand nombre sur l’île. Elle fait surtout office de repère géographique, comme un phare dominant le centre-ville.

Vert, vert, vert

Ici, surtout en été, et à seulement 250 km au sud du cercle polaire, on est surpris par l’abondance des espaces végétalisés. On en compte environ 410 m² par habitant, ce qui vaut à Reykjavik sa réputation de ville la plus verte du monde. Elle rassemble environ 130’000 âmes, soit pratiquement les deux tiers de la population islandaise.

Sophie est une expatriée française installée en banlieue: «Pour ceux qui se posent la question, l’hiver en Islande, ce n’est pas six mois de nuit complète. En gros, on a quatre heures de luminosité par jour. Tout bascule au moment du solstice, juste avant Noël. Bien sûr, s’il y a une tempête ou un autre caprice cyclonique, tu ne vois pas du tout le soleil. Mais l’Islande au quotidien, c’est aussi des journées magnifiques. Et surtout, il n’y a jamais de juste milieu. Le vent est violent et glacé ou n’est pas. Quand il se déchaîne, il peut faire tomber la pluie à l’horizontale.»

Un espoir pour les cétacés

L’Islande, le Japon et la Norvège sont les derniers pays à autoriser la chasse à la baleine. Jusqu’à la fin de cette année, les quotas islandais autorisent 209 prises pour le rorqual commun – deuxième plus grand mammifère marin après la baleine bleue, protégée – et 217 pour le petit rorqual. Mais depuis trois ans, les deux principales entreprises détentrices d’une licence sont à l’arrêt. L’une d’elles, encouragée par la ministre de gauche écologiste au pouvoir, a annoncé vouloir cesser toute activité en 2024, la chasse commerciale à la baleine étant globalement perçue comme l’héritage d’un monde dépassé. Ainsi, de nombreux anciens baleiniers sont désormais utilisés pour observer ou étudier les cétacés dans leur biotope. Les chances d’en apercevoir lors d’une excursion dépendent du port de départ choisi. La baleine de Minke reste la plus courante; on peut la rencontrer tout autour de l’Islande, et en toute saison.

Circuits en Islande

Kontiki Voyages est le spécialiste du Nord pour les séjours en Islande, en Scandinavie, aux Pays baltes, en Ecosse, en Russie et en régions polaires.

Se rendre en Islande Vol direct de Genève ou de Zurich plusieurs fois par semaine (moins de 4 h.).

Circuits accompagnés

Kontiki propose un voyage accompagné 100% francophone d’une semaine Au pays des contrastes (départs les 24 juin, 22 juillet et 2 septembre). Idéal pour effectuer le tour de l'île et explorer ses principaux paysages (dès 3890 fr. par pers. en ch. double). Deux autres voyages accompagnés de 9 ou 15 jours sont organisés le 17 juin ou le 16 juillet (pour plus d’informations, contatez Kontiki).

Circuits individuels

L'Islande est riche en sites naturels. Le meilleur moyen de les visiter reste la voiture de location (nuitées en logements mixtes).

Renseignements et informations: Kontiki Voyages, bd de Grancy 37, 1006 Lausanne. Tél. 022 389 70 80 – info@kontiki.chwww.kontiki.ch/fr

Lien vers le voyage: www.kontiki.ch/fr/voyages/au-pays-des-contrastes-2023