La nuit d’effroi des capitulards

Au fond de vous, vous fulminez? Vous en avez plus qu’assez des modes de pensée? Eh bien, réagissez! Prenez la plume, ou donnez de la voix, et exprimez-vous! La guerre a besoin de combattants. Pas de capitulards.

  • Ne laissez pas aux autres le choc des mots! 123RF

    Ne laissez pas aux autres le choc des mots! 123RF

Marre des capitulards! Marre de ceux qui se couchent. Ceux qui plient face à la première mode de pensée venue. Ceux qui se mettent en génuflexion. Ceux qui ploient. Notre société a besoin d’hommes et de femmes libres. Libres dans leurs têtes. Libres dans leurs convictions. Libres d’exprimer ce qu’ils pensent, même si ça déplaît au courant dominant.

Or hélas, combien d’entre nous se retiennent? Combien gardent en eux? Combien réfrènent? Ils n’osent pas, parce qu’en face il y a la meute. Alors, ils se disent «A quoi bon?». Plutôt que d’expulser leur pensée dans l’espace public, ils préfèrent la laisser macérer, silencieuse, enveloppée de rancœur, au plus profond d’eux-mêmes. Ils ont tort. Parce que nous sommes en guerre. Et la bataille des idées a besoin de combattants. De femmes et d’hommes d’honneur, fiers de leurs convictions, ne craignant pas la bagarre. Sans eux, sans cette trempe d’humains, les ennemis de la liberté ont déjà gagné.

Bataille des idées

Je m’adresse ici à ceux qui voudraient, mais n’osent pas. Et je leur dis simplement: «Osez!» Vous êtes excédés par la tyrannie de la pensée dominante, en matière par exemple de climat, de guerre des genres, vous voudriez rétorquer, mais vous vous retenez, par peur de la chasse aux sorcières que les gens d’en face ne manqueront pas de vous faire subir. Alors, vous bastez. C’est humain. Mais vous avez tort.

Dans la vie, si on a des convictions, il faut se battre. Sinon, c’est la victoire assurée de l’autre camp. Personne au monde ne pourra vous reprocher, dans les limites de la loi et du respect des personnes bien sûr, de formuler au plus près le contour de vos idées, et de le rendre public. Comme déjà dit la semaine dernière, chacun d’entre nous peut s’exprimer sur un réseau social, accepter l’auditoire qu’il veut, lancer le débat ou non. Il n’y a plus aucune excuse technique, comme naguère la limitation d’un éditeur, pour ne pas vous lancer à l’eau.

Alors, les capitulards, qui sont-ils? Ce sont ceux qui voudraient bien, mais qui finalement renoncent. Pour éviter les emmerdes. Terrible calcul, perdant à tous les coups, contraire à l’honneur, contraire au courage, contraire aux lois les plus élémentaires de la guerre. Dans la bataille des idées, il faut se battre. Le choc des armes, donc ici celui des mots, n’est pas à laisser aux autres. Chacun, pour lui-même et en son nom propre, doit mener son combat. Et par pitié, vos textes, vous les signez, de votre nom et de votre prénom! Lâcheté des pseudonymes, veulerie de tous ces petits malins qui polluent la toile de leur fiel masqué. Non, non et non!

Courage et honneur

Le débat public mérite mieux. Il exige transparence, courage, puissance de solitude, détermination. A tous ceux d’entre vous qui ont des choses à dire, je dis simplement: «Prenez une plume, ou prenez votre voix, et dites-les.» C’est aussi net que cela. La clarté de l’homme ou de la femme d’honneur, plutôt que la nuit d’effroi du capitulard.