Oubliées, les ancêtres, il vaut d’ailleurs mieux, leur inspiration provenant davantage d’un cageot de pommes que de la fluidité du dauphin! La citadine de Hyundai affiche fièrement sa loyauté familiale en reprenant le dessin de ses grandes sœurs qui ont pour «nom» i20, i30, i40. A l’extérieur, elle a repoussé ses quatre roues dans les coins, manière pratique de dégager de l’espace intérieur.
De l’espace
Pour certains constructeurs, donner l’impression de volume passe par une réduction de la longueur du placet des sièges. Rien de tel chez Hyundai, la i10 ménage les cuisses du conducteur en les soutenant.
Nous avons testé la version 1,2 l. d’un peu moins de 90 ch. Avec un poids de 1100 kg, cela suffit largement. De plus, les trois premiers rapports de la boîte (qui en totalise cinq) autorisent des démarrages et des performances suffisamment musclées pour tous les tempéraments, et on sait qu’en ville il en est d’impatients. Hors des cités, le moteur montre un peu ses limites… Autre détail, la consommation dépend de la sagesse du pied droit.
Pour qu’une voiture remporte l’adhésion, sa ligne compte et de ce côté c’est réussi. Argument suivant: un équipement complet, et extensible, là aussi c’est fort, Hyundai est l’une des seules marques à prévoir un volant chauffant, très agréable lors des matins hivernaux. Notre véhicule de test avait un revêtement des sièges combinant le cuir et le tissu, joli et classe, tout comme le volant en cuir. Ajoutez un régulateur de vitesse, des capteurs de parcage, un ordinateur de bord et une climatisation automatique et vous aurez compris que tout y est, ou peut y être selon les options choisies.
Autre élément pouvant aider à la décision, la garantie de cinq ans. Elle contribue à susciter la confiance. Pour notre part, la planche de bord en deux parties, noir et bordeaux, avec rappel dans les portes, l’impression de soin générale a suffi à nous persuader que cette i10 était faite pour l’Europe.