Une femme sur deux s’adonne au grignotage émotionnel. ISTOCK DIRIMA
Une enquête menée pendant 4 ans sur le net (www.etude-nutrinet-sante.fr), a pu mesurer la tendance à manger sous le coup d’émotions négatives. Les résultats révèlent qu’une femme sur deux est concernée et que sept personnes au régime sur dix ont ce réflexe. Enfin, l’étude indique que le grignotage émotionnel se porte vers des aliments très caloriques (chocolat, gâteaux, chips...).
Les causes
1. Le grignotage émotionnel survient brutalement, tandis que la faim se fait sentir progressivement.
2. Si vous avez envie d’un aliment en particulier, que vous devez manger sur l’instant, alors vous cherchez certainement à nourrir une émotion. La faim réelle peut attendre.
3. Même si vous êtes rassasiés, vous pourriez continuer à manger pour satisfaire une émotion.
4. Après avoir succombé au grignotage émotionnel, vous pouvez vous sentir coupable. Ce n’est pas le cas si vous avez satisfait une faim réelle.
Le cerveau aux commandes
Dans l’émotionnalité alimentaire, ce n’est pas le ventre qui commande mais le cerveau. Le grignotage émotionnel prend naissance dans le système limbique du cerveau (= cerveau des émotions) contrairement à la faim physiologique qui nous vient du cerveau reptilien (= instinct).
Un conseil? Appelez le 022 731 06 39.
Gérer naturellement ses émotions
MB • Le plus important est d’apprendre à gérer autrement les émotions qui vous poussent à manger. Des aides naturelles existent.
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