Favoris en danger

WHO’S WHO • Passage en revue des forces et des faiblesses de 6 formations européennes d’exception.

  • L’heure est-elle venue pour la Seleção et Cristiano Ronaldo? DR

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S’il y a un point commun qui rapproche les dernières éditions de l’Euro, c’est bien le niveau ahurissant qui ne cesse d’augmenter. Les favoris tremblent. D’autant plus que certains ne sont pas au mieux de leur forme.

Allemagne: le grain de sable

Victorieuse de la dernière Coupe du monde au Brésil, l’équipe d’Allemagne est le parfait témoin du doute qui étreint les grands noms du football européen. Comment une si belle mécanique a pu se dégrader à ce point en deux ans? Entre les départs à la retraite de certains cadres comme Philippe Lahm (capitaine emblématique) et les critiques qui se sont abattues sur les joueurs comme sur le sélectionneur, l’Allemagne aura vécu une préparation à l’Euro pour le moins mouvementée. Et pour ne rien arranger, Bastian Schweinsteiger, Jérome Boateng, Emre Can, Benedikt Howedes et Julian Draxler sont tous blessés… Malgré tout, ce serait une grave erreur d’enterrer la Mannschaft qui finit régulièrement dans le dernier carré .

Espagne: le chant du cygne?

Autre favori sur lequel il est difficile de se prononcer, l’Espagne semble, depuis 2008, avoir mangé son pain blanc. Imaginez: champions d’Europe cette année-là, champions du Monde en 2010 et de nouveau titrés en Europe en 2012, les Ibériques ont signé les plus belles pages de l’histoire du football européen, toutes nations confondues. L’année 2014 a marqué la fin de cette génération dorée qu’il fut difficile de faire partir à la retraite et de remplacer. Or, de jeunes pousses, ô combien talentueuses, sont en train de se frayer un chemin.

Italie: toujours là. Portugal, l’heure est-elle venue?

La Squadra Azzura est une équipe sur laquelle il faudra indubitablement compter, même si la récente indisponibilité du milieu de terrain Claudio Marchisio, l’une des stars, et la difficulté de Marco Verrati à se rétablir de sa pubalgie, peuvent inquiéter les Tifosi. Antonio Conte sait qu’il peut compter sur une équipe qui a toujours répondu présent, même au creux de la vague.

Côté portugais, l’équipe alignée a de quoi faire peur. Comptant dans son giron des stars comme Cristiano Ronaldo (Real Madrid), Danilo (Porto) ou encore Joao Mario (Sporting), elle est, en outre, très bien organisée. On a le sentiment que cette Seleção pourrait bien enfin tenir son rang de favori.

L’Euro des Belges? France: un hôte à craindre

Les Diables Rouges traversent un âge d’or, certes pour le moment sans titre, mais qui leur permet de se hisser parmi les toutes premières nations mondiales. Il faut dire que la génération des Hazard, Lukaku ou Carrasco arrive tout juste à maturation et concentre un nombre sans doute inédit de talents bruts.

L’équipe de France, retrouvée depuis le Mondial 2014, a su faire éclore une génération exceptionnelle. Sans doute bien meilleure que celles qui remportèrent les titres de 1984 et de 2000. Un groupe s’est vraiment soudé sous le giron de Didier Deschamps: plus qu’un amas d’étoiles, cette équipe-là a quelque chose de la constellation. Et si le public, qui a retrouvé la flamme, s’en mêle, le chemin pourrait être glorieux.