Ce n’est une nouveauté pour personne, la crise sanitaire a eu des effets dévastateurs sur le cinéma. Entre la fermeture répétée des salles, la mise en pause de nombreuses productions et la montée en puissance des plateformes de streaming. Dans ce contexte si particulier, le Festival international du film oriental de Genève (Fifog) se veut optimiste et bien décidé à célébrer l’espoir à travers un chapelet de films qui vient rappeler que la vie finit toujours par reprendre le dessus.
Quelque 50 films de 20 pays
Lors de cette 16e édition qui se tiendra du 21 au 27 juin, quelque 50 films, en provenance d’une vingtaine de pays d’Orient et d’Occident, seront projetés. Le Fifog, c’est plus de sept lieux de projection, de nombreux débats et expositions en ligne. Au programme également, deux compétitions, longs et courts métrages, pour un Fifog d’or et un Fifog d’argent. Aussi, il est prévu un Fifog d’or du prix du public qui se tiendra en ligne. Enfin, dans le registre suisse et scolaire, plusieurs films sont en lice pour le meilleur court métrage. Présidée honorifiquement par l’écrivaine, journaliste et féministe libanaise, Joumana Haddad, l’édition 2021 se tient dans un contexte de mesures sanitaires strictes, imposées par le Covid-19.
Le festival propose également un focus, Le Cham (Le Levant) dans tous ses états, à travers lequel il donne la parole aux cinéastes des pays du Levant, avec une attention particulière au Liban. Ainsi, les organisateurs continuent à susciter des débats, notamment à l’issue des projections des films évoquant les problèmes de la jeunesse, des droits humains, des communautés LGBTQI+ et de la condition des femmes en Orient, etc.
16e Festival international du film oriental de Genève, Cinémas du Grütli, du 21 au 27 juin, www.fifog.com