L’élargissement de la gamme Porsche est passé par les SUV, désormais en tête des ventes, puis par la Panamera, limousine de luxe. La deuxième génération de cette dernière révèle sa maturité. L’arrière a été complètement redessiné. Une bonne chose, les renflements et les feux à la forme compliquée sont devenus plus harmonieux, avec une nette ressemblance avec l’icône de Porsche, la 911. Le profil exprime une plus grande sportivité, grâce à l’abaissement du toit de 20 mm à l’arrière, sans nuire à l’habitabilité.
Le nouveau moteur V6 possède deux turbos, placés dans l’espace formé par l’angle des cylindres. Son rendement a été amélioré et, pour une puissance très généreuse de 440 ch., la consommation reste contenue à un peu plus de 8 l./100 km. Tout dépend du tempérament du conducteur. Le châssis combine les technologies les plus modernes. Suspensions pneumatiques, roues arrière directrices, gestion électronique… Ne nous étendons pas sur la technique, prenons le volant, fréquentons quelques cols bien tortueux et là, chapeau! Cette Panamera fait totalement oublier son poids. Elle se plie à tous les caprices, sa précision est extraordinaire. Porsche a réussi ce dont les ingénieurs devaient rêver en secret: créer une berline aussi passionnante que la 911. En moins extrême, et avec des éléments de confort dernier cri. Le plaisir absolu, partagé à quatre. Le volant comporte un sélecteur pour les modes, Sport, Sport+ pour désactiver les assistances, et Individual pour choisir soi-même la combinaison. Une commande ouvre les échappements, une possibilité qui sera bientôt interdite en Europe.
Course
Les écrans ont remplacé la multitude de boutons de la première génération. Mais, clin d’œil et respect pour le premier modèle 356, le compte-tours est analogique, bien installé en face du conducteur. Les caméras montrent une vue à 360 degrés, c’est pratique. Et puis, les feux de jour sont munis quatre LED, une allusion aux voitures de course. Tout pour plaire, tout pour susciter la passion…