L’essentiel est invisible pour les yeux: la structure de la dernière Subaru Impreza fait appel à des aciers plus résistants, augmentant la rigidité de 70%, voire 100% selon les endroits. Le châssis de nouvelle génération reste très plat en courbe, grâce notamment à des stabilisateurs du berceau des suspensions arrière fixés directement à la carrosserie. Passons sur les détails techniques, roulons.
La direction a été repensée. Elle se révèle très directe et la stabilité en ligne droite, même par vent latéral fort, n’exige qu’un minimum de corrections. Quand on aborde les petites routes sinueuses avec entrain, l’électronique agit sur le couple des roues extérieures pour garantir une meilleure agilité. L’île de Majorque regorge de ces parcours constitués de lacets bien tortueux. Les quelques heures passées au volant nous ont laissés prendre la mesure des améliorations apportées.
Cette cinquième génération est tellement conçue pour le confort qu’elle en deviendrait frustrante: elle évite les surprises, le dispositif EyeSight vous avertit dès que vous dépassez une ligne blanche, un son et une icône vous signalent les obstacles. Bref, la sécurité omniprésente ne laisse rien au hasard.
Fidélité
En Suisse, Subaru peut se vanter de valoriser une qualité: la fidélité. Elle se vérifie par son ambassadeur, quasiment nommé à vie, le skieur Bernard Russi. Mais aussi par celle de l’attachement au moteur boxer, gage d’un centre de gravité bas, et à la transmission intégrale plébiscitée dans notre pays.
Seul bémol, mais il s’agit d’un avis très personnel: la boîte à variation continue Lineartronic, qui fait rugir le moteur dès qu’on accélère. Sur la version 2.0 l., on peut compenser grâce aux palettes au volant, et changer les rapports. Sinon, Subaru signe une évolution intelligente. Et a joliment rendu la ligne plus séduisante.