La mode oriente bien des consommateurs vers les SUV. Qu’importe! Les tenants des breaks ne s’avouent pas vaincus. Opel comblera les plus exigeants de la catégorie compacte avec son Astra Sports Tourer. La version mue par le moteur turbo essence de 150 ch., avec boîte auto à six rapports, représente un ensemble harmonieux. La puissance est largement suffisante pour tous les usages, la boîte se plie à tous les goûts, même à ceux des amateurs de changements manuels.
Le dessin du vent
La ligne recourt aux longues courbes. Elle joue sur la douceur, sans mettre de côté le caractère. L’impression générale d’élégance se double d’un sentiment de longueur, pas totalement faux puisque les chiffres montrent 4,70 m., assez encombrant pour une compacte. Agitez votre pied sous le pare-chocs arrière, le hayon s’ouvre sur un espace de chargement généreux.
L’Astra est aussi une voiture à conduire. Elle supporte les longs trajets, son silence est remarquable, de même que sa tenue de route lorsqu’on l’emmène dans un col par exemple. Pour notre part, nous avons trouvé que les sièges, pourtant estampillés AGR, donc censés être ergonomiques, étaient un peu durs. L’équipement mérite une attention particulière à l’achat. Il faut choisir les phares IntelliLux, qui n’éblouissent personne, mais éclairent parfaitement (1490 fr.). Tout comme le Navi900 IntelliLink, doté des dernières applications. La sécurité passe par l’avertisseur d’angle mort et le gardien de votre chemin, qui intervient sur la direction, de manière un peu sèche même, si vous déviez. On s’habitue et ces dispositifs donnent confiance. De même pour OnStar, l’assistance téléphonique, en cas d’urgence bien sûr, mais aussi pour réserver un restaurant ou trouver un musée.
La consommation durant notre long test s’est située à moins de 7 l./100 km, un bon point pour un break d’une telle puissance.