Un moteur hybride original

Fin du choix entre un moteur petit ou moyen. Honda installe un groupe hybride dans la Jazz ou dans la Crosstar que nous avons testée. Celle-ci arbore des barres de toit, des passages de roues protégés, elle a un «visage» plus marquant et une garde au sol plus élevée de quelques centimètres que la variante pure citadine.

Des trouvailles

Honda maintient la bonne idée de sièges postérieurs dont le placet peut être relevé. Cela n’a l’air de rien, mais la hauteur de 1,30 m permet d’embarquer des colis encombrants avec facilité. Et cette astuce n’empêche pas les mêmes sièges d’avoir un dossier mobile, dans le cas d’un autre type de chargement demandant un plancher plat depuis le coffre.

Tout cela est très pratique et fait de cette Jazz Crosstar un véhicule très amical au quotidien. Le moteur hybride présente une originalité: le 4 cylindres alimente la batterie et le moteur électrique, sans l’intermédiaire d’une boîte de vitesses. En allure de croisière, un embrayage relie directement le moteur thermique et les roues. Malheureusement, cette spécialité n’empêche pas que les accélérations, ou l’abord d’une montée d’autoroute, entraînent un emballement un peu surprenant pour les oreilles. On s’y habitue et, surtout, on apprend à modérer les velléités du pied droit, qui peut se comporter avec plus de douceur pour éviter cette sonorité.

La gestion de l’hybridation est transparente et bien exécutée. Le plus efficace, en ville notamment, consiste à positionner le levier de vitesse sur B. Ainsi, dès que l’on relâche les gaz, l’alternodémarreur récupère l’énergie cinétique pour recharger la batterie. Les palettes au volant permettent de doser ce freinage… sans freins.

L’électronique de bord comprend tout ce qu’on attend d’un… téléphone intelligent. L’assistant vocal Honda incite à parler naturellement pour demander «un restaurant avec parking gratuit». Honda a amélioré les sièges, bien conçus, de même que la visibilité périphérique.

Notre avis

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