Dans l’échelle des constructeurs mondiaux, le groupe Hyundai-Kia arrive à la cinquième place. Chacun a ses spécificités. Kia vient de présenter un grand coupé, le Stinger. Et un SUV urbain, le Stonic, avec lequel nous avons pris contact du côté est de Berlin. Kia utilise le terme de Compact Utility Vehicle, bonjour CUV! Un segment qui devrait doubler d’ici à 2020. Aujourd’hui, il s’en vend 1,1 million en Europe.
Le succès du Sportage est dû, dans notre pays, à sa ligne audacieuse et à sa transmission intégrale. Le Stonic a beau avoir un air de 4x4, il sera commercialisé seulement en deux roues motrices (un 4x4 existe sur la même base chez Hyundai). L’allure est sympa, le traitement en deux couleurs amusant, la personnalisation très complète. Sur le plan du design, c’est une réussite. A l’intérieur aussi, le décor moderne est plaisant.
Dynamique et tonique
Sur la route, le petit 3 cylindres turbo n’a aucune peine à conférer un joli dynamisme à ce Stonic… tonique. Le poids n’atteint pas les 1200 kg, c’est bon pour les performances, c’est bon pour la consommation.
Avec le Sportage, Kia a imposé sa présence. Avec le Kia Soul, c’est un nouveau segment qu’a occupé la marque coréenne, dont ces modèles ont été développés en Europe. Le Stonic devrait constituer à nouveau une jolie base de progression et parvenir à des ventes de 100’000 véhicules par année. «Les SUV représentaient 16% du marché en 2012, pour Kia 29% et cette proportion a passé à 41% en 2016. Nous attendons à ce qu’elle grimpe à 60%», relève Ivan Batard, product manager.
Ses arguments sont principalement son design, émotionnel, avec un traitement en deux couleurs qui donne une silhouette à «effet Targa»: le troisième montant rejoint le toit de teinte différente. Et un ensemble de prestations très à la mode. Sans oublier sa garantie de sept ans, toujours attractive.