Luc Barthassat s’est offert un bus des TPG!

RECONVERSION • L’ancien ministre des Transports a acheté un véhicule long de 25 mètres pour le transformer en bar. Explications.

  • L’ancien conseiller d’Etat PDC et sa nouvelle acquisition stationnée, depuis décembre, sur son terrain de Landecy. CHRISTIAN BONZON

    L’ancien conseiller d’Etat PDC et sa nouvelle acquisition stationnée, depuis décembre, sur son terrain de Landecy. CHRISTIAN BONZON

Dans la région, on ne parle que de lui. Ou presque. En tout cas, un bus des Transports publics genevois (TPG) immobilisé depuis le mois de décembre, sur un terrain agricole de Landecy, à quelques mètres de la frontière, est l’objet de moult interrogations. S’est-il perdu en ce lieu qui accueille, chaque année, le festival de rock Festiverbant? Est-il resté embourbé? Long de 25 mètres, le véhicule est bel et bien stationné sur le terrain de l’ancien conseiller d’Etat PDC Luc Barthassat. Normal, il en est désormais l’heureux propriétaire.

Projet père-fils

Le politicien – qui, après un mandat (2013-2018), ne va pas toucher une rente à vie – va utiliser le véhicule pour en faire un caveau, un carnotzet, un bar, bref, un endroit où passer de bons moments. Que du bonheur! «Ce ne sera pas un dancing», sourit l’ancien ministre des transports qui doit bien retrouver du travail.

Ce bus des TPG, Luc Barthassat va le transformer, l’aménager. Il va supprimer des sièges, installer des frigos, etc. Bien sûr, il ne va pas rouler mais rester stationné sous le hangar des Barthassat à Landecy. «Je compte en partie fermer le hangar. Je suis en train de faire des devis et de voir de quelles autorisations j’ai besoin», explique-t-il. Son fils, Grégory, ajoute: «C’est un projet père-fils. Je me réjouis de prendre la relève, pour autant bien sûr que l’on obtienne les autorisations!»

Promotion du terroir

C’est en tout cas un projet qui devrait voir le jour dans les huit à dix mois. L’ancien magistrat PDC souhaite y faire la promotion des produits du terroir avec du vin de son cousin, bien sûr, mais aussi avec des légumes, des fromages, des poulets, de la viande séchée du coin, etc.

«On peut imaginer des soirées entre copains, de la petite restauration, des manifestations à thème, culturelles, etc.», s’enthousiasme Luc Barthassat. Sans oublier des brunchs à la ferme. C’est d’ailleurs l’un des autres plans des Barthassat: développer une ferme urbaine, comme à Bernex, avec des vaches, des chevaux, des moutons. Tout est à l’étude, «y compris la possibilité de faire des gîtes». Que du bonheur on vous disait!