Lancée il y a cinq ans, la vente de titres de transport par SMS connaît un engouement grandissant. En 2016, 4millions de billets ont été vendus par smartphone, ce chiffre a approché les 5millions en 2017 et les 5,5 millions l’an dernier. Un succès qui réjouit François Mutter, porte-parole et responsable des affaires publiques des Transports publics genevois (TPG): «La vente de tickets par SMS connaît une croissance continue depuis son lancement en 2014. Ce résultat signifie que nos clients ont adopté en quelques années ce mode de paiement. En effet, plus de 35% de nos ventes de billets occasionnels sont effectuées aujourd’hui par SMS. Environ 450’000 billets ont été vendus par SMS chaque mois en 2018. Nous entendons rééditer cette performance en 2019.»
Gagnant-gagnant
Ce résultat confirme donc les nouvelles habitudes de consommation des voyageurs. Et la tendance à la digitalisation de l’acte d’achat. François Mutter ajoute: «Nous encourageons fortement l’utilisation de ce canal de distribution sur nos lignes transfrontalières, où ce service est accessible via les opérateurs de téléphonie SFR, Orange et Bouygues, actifs en France. Nous entendons aussi développer l’utilisation de la carte de paiement sans contact tpgPay lancée en janvier 2019.»
Grâce à ces nouveaux services, les usagers gagnent du temps lors de l’achat de leur titre de transport, mais les TPG y trouvent aussi leur compte. En effet, ces initiatives permettent de diminuer les risques liés à la gestion de liquidités et le volume de ressources monopolisées par le travail de maintenance des distributeurs de billets fixes.
Moyens de contrôle
De plus, pour éviter que les passagers ne paient leur titre de transport qu’à la vue des contrôleurs, les TPG ont mis sur pied un système de contrôle adapté: «Un ticket par SMS doit être acheté avant d’embarquer dans l’un de nos trams, trolleybus ou autobus, rappelle François Mutter. Nos contrôleurs sont équipés de matériel permettant de vérifier la validité et l’horodatage d’un titre de transport. Ils peuvent ainsi déterminer, si le titre de transport en question a été acquis avant ou après le début de leur mission de contrôle dans un véhicule.» Les fraudeurs sont donc avertis, la vente de tickets par smartphone ne leur permet aucunement de passer entre les mailles du filet.