Se former en tant qu’ingénieur, c’est la quasi-assurance de ne jamais passer par la case chômage tout au long de sa carrière. En effet, la Suisse devra faire face à une forte pénurie de ce type de profils d’ici à 2025. Il devrait manquer au moins 25’000 ingénieurs selon les prévisions de plusieurs études. Une situation semblable à l’ensemble de la planète ou presque selon le dernier rapport L’Ingénierie au service du développement durable: réaliser les Objectifs de développement durable publié par l’Unesco. On y apprend que l’égalité des chances est indispensable pour garantir l’inclusivité et l’égalité des sexes dans la profession et permettre à celle-ci de déployer tout son potentiel.
Monde plus durable
Selon Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, «l’ingénierie est l’une des clés du développement durable de nos sociétés. Pour en exploiter tout le potentiel, le monde a besoin de plus d’ingénieurs et d’une meilleure égalité.» Le rapport souligne que « la situation sans précédent vécue avec la pandémie de Covid-19 a révélé à quel point nos sociétés sont interconnectées et a montré comment les innovations scientifiques pouvaient permettre une meilleure résilience grâce à l’application concrète de l’ingénierie.»
En outre, les auteurs de l’étude rappellent que les ingénieurs doivent comprendre et assumer leur responsabilité sociale en contribuant à l’évolution vers un monde plus durable, résilient et équitable pour tous.