Lors des dernières vendanges, le volume s’est élevé à 84 millions de litres pour l’ensemble de la Suisse. Soit une baisse de 14,8% par rapport à la récolte de 2019. La météo y est pour beaucoup. En effet, après un hiver doux, l’année viticole 2020 a commencé par un printemps très favorable à la vigne. La croissance a été vigoureuse et, en de nombreux endroits, la floraison a commencé déjà entre fin mai et début juin. C’est ensuite en pleine floraison que le froid et l’humidité ont causé des dégâts, provoquant suivant les endroits et le cépage la chute d’un nombre inaccoutumé de fleurs et de baies en formation. Il en a résulté, en Suisse orientale surtout, de fortes baisses de rendement.
Superficie stable
Les températures estivales qui ont suivi jusqu’à une période tardive en septembre ont accéléré la maturation des grappes. Mais si la chaleur et la sécheresse ont été très propices à la qualité du raisin, elles ont aussi produit des baies de petite taille et peu juteuses. La vendange d’un raisin d’une qualité remarquable a commencé inhabituellement tôt, même trois semaines avant les autres années dans certaines régions. La réduction des rendements maximaux autorités est aussi due à la difficulté à écouler la production en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie. A noter, et c’est plutôt une bonne nouvelle, que le vignoble occupe pratiquement la même superficie qu’en 2019 et couvre près de 14’700 hectares.