Dans la littérature sexologique, vous pourrez lire que les femmes aiment être embrassées, recevoir des longs baisers langoureux ou fougueux. Vous vous doutez que je ne validerais pas ces considérations de genre. Quel que soit le sexe des partenaires, un baiser peut provoquer un déferlement hormonal et l’affolement du rythme cardiaque. Lors d’un baiser à pleine bouche, il y a aussi de l’échange d’eau, d’albumine, de sels minéraux, de substances organiques et de matières grasses. En dehors de ces précieuses informations, je crois que «savoir embrasser» n’est pas si évident. Si les premiers baisers échangés font fondre les cœurs et les corps, encore faut-il qu’ils fassent toujours effet, passé les premiers émois. Alors comment embrasser? Il y a le french kiss (caresses à l’intérieur de la bouche avec la langue), le petit bécot (baiser léger comme un bisou), le baiser sonore avec bruit de langue et de bouche, le baiser explorateur (mains sur les joues et la bouche parcourt le visage de baisers) ou encore le baiser mordeur, le suçon ou le papillonnage des cils. Où va votre préférence? Aucun de ces baisers! Alors inventez en ayant l’esprit ouvert et assurez-vous que le problème ne vienne pas du fait que chaque baiser offert ou reçu soit considéré comme un passage obligatoire pour un rapport sexuel. Les baisers devraient être désintéressés. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas le baiser qui pose problème mais la raison de cette étreinte. Autre piste, à Genève, ville aux 189 nationalités différentes, certaines cultures ou pays supportent moins les baisers que d’autres. Je peux le croire mais je ne me risquerai pas à faire une liste.
Cul…ture G: Le plus long baiser a duré 58 heures 35 minutes et 58 secondes.