Des atouts de tsar

RUSSIE • Dans l’inconscient collectif, le plus grand pays du monde a tout du mythe. Il est vrai qu’il arbore un concentré de monuments impériaux, d’histoire et de culture incomparable.

  • Saint-Pétersbourg (ex-Leningrad) est surnommée la Venise du Nord en raison de sa ressemblance, par endroits, avec la sublime italienne. ISTOCK

    Saint-Pétersbourg (ex-Leningrad) est surnommée la Venise du Nord en raison de sa ressemblance, par endroits, avec la sublime italienne. ISTOCK

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  • Saint-Pétersbourg (ex-Leningrad) est surnommée la Venise du Nord en raison de sa ressemblance, par endroits, avec la sublime italienne. ISTOCK L’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, est l’un des plus anciens musées d’art au monde. FOTOLIA    Le métro de Moscou et ses luxueuses stations: de véritables œuvres d’art. DR La capitale Moscou concentre un tiers environ de l’économie du pays. ISTOCK

    Saint-Pétersbourg (ex-Leningrad) est surnommée la Venise du Nord en raison de sa ressemblance, par endroits, avec la sublime italienne. ISTOCK L’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, est l’un des plus anciens musées d’art au monde. FOTOLIA Le métro de Moscou et ses luxueuses stations: de véritables œuvres d’art. DR La capitale Moscou concentre un tiers environ de l’économie du pays. ISTOCK

  • L’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, est l’un des plus anciens musées d’art au monde. FOTOLIA    Le métro de Moscou et ses luxueuses stations: de véritables œuvres d’art. DR

    L’Ermitage, à Saint-Pétersbourg, est l’un des plus anciens musées d’art au monde. FOTOLIA Le métro de Moscou et ses luxueuses stations: de véritables œuvres d’art. DR

  • Le métro de Moscou et ses luxueuses stations: de véritables œuvres d’art. DR

    Le métro de Moscou et ses luxueuses stations: de véritables œuvres d’art. DR

  •  La capitale Moscou concentre un tiers environ de l’économie du pays. ISTOCK

    La capitale Moscou concentre un tiers environ de l’économie du pays. ISTOCK

  •  La capitale Moscou concentre un tiers environ de l’économie du pays. ISTOCK

    La capitale Moscou concentre un tiers environ de l’économie du pays. ISTOCK

Quoi de plus romantique qu’une promenade en soirée à Saint-Pétersbourg, le long de la Neva, alors que la cité a sorti toute sa panoplie d’illuminations? L’on admire alors ses façades colorées et quelques-uns parmi ses septante canaux et rivières. Le surnom de Venise du Nord lui va comme un gant, tant la ressemblance entre les deux princesses est frappante par endroits.

Ravagée par la guerre

Saint-Pétersbourg, c’est en fait Leningrad. En parcourant la cité aujourd’hui, on peine à croire au calvaire qu’elle a vécu pendant le conflit mondial de 1939-1945.

La deuxième ville de Russie (plus de 5 millions d’habitants) fut en effet assiégée par les nazis, précisément du 8 septembre 1941 au 27 janvier 1944. Quelque 100’000 bombes ont en outre été larguées par les envahisseurs, détruisant un tiers des bâtiments…

Pour ne rien arranger, au plus froid de l’hiver 1941-42, le thermomètre est tombé à -43 degrés Celsius, soit la température la plus basse jamais mesurée à ce jour dans l’ancienne capitale de l’empire russe. Conséquence de ce climat extrême conjugué à la famine, la moitié de la population a péri.

Finalement, les troupes hitlériennes ont été contraintes de battre en retraite à cause de la résistance farouche opposée par les citadins et des terribles conditions climatiques. Celles-ci ont physiquement et moralement vaincu les Allemands sur la durée.

Fort heureusement, plus rien de cela désormais: Saint-Pétersbourg est sortie de l’enfer, elle resplendit, semble heureuse. Et donne ses merveilles à contempler au visiteur, musée de l’Ermitage en tête, soit le plus grand du pays et l’un des phares internationaux avec ses 3 millions d’objets de diverses époques et contrées exposés. La peinture, dont celle des impressionnistes, y occupe une large place. Le tombeau de Pierre le Grand, fondateur de la ville, se trouve dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, aux fresques intérieures d’une rare beauté. C’est précisément au cœur de la forteresse ceinturant ce lieu sacré que tout a commencé pour Saint-Pétersbourg lors de la fondation de la ville en 1703.

Les contrastes de Moscou

Même si le poids de l’histoire reste présent – et c’est tant mieux – dans la première ville de Russie, Moscou vit résolument au rythme de son époque et de ses homologues occidentales ou asiatiques. Trépidante. Les couleurs ont remplacé depuis longtemps l’impression grisâtre que pouvaient dégager les maisons sous l’ère communiste. Ça fera bientôt trente ans, il y a un siècle… La puissance de l’«empire» est donc toujours ressentie lors de la «traversée» de la place Rouge, minuscules pions que nous sommes, submergés de richesses et de grandeur. Au propre comme au figuré. Pour prendre une bonne partie de la mesure culturelle de la capitale, l’itinéraire s’arrêtera aux cathédrales du Christ-Sauveur, la plus grande de l’Eglise orthodoxe russe, qui peut accueillir 10’000 personnes, et de l’Assomption, aux courbes architecturales parfaites. Sans oublier, évidemment, le Kremlin, haut lieu du pouvoir.

La voie impériale

Le voyagiste spécialisé 
Histoire & Voyages propose une croisière Joyaux de Russie ☺
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Points forts
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de 11 jours/10 nuits, pension complète
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Tarifs
Cabine ext. B2: 2790 fr.
Cabine ext. B1: 2920 fr.
Cabine de luxe ext. A2: 3490 fr.
Cabine de luxe ext. A1: 3590 fr.
Suppl. départ le 17 juin: 200 fr.
Prix forfaitaires au départ de Genève, frais de visa en sus.
 
Histoire & Voyages
11 rue Haldimand, 1003 Lausanne
tél. 021 351 27 25