Œuvre d’une jeune artiste dans la cour d’un collège

L’œuvre d’une diplômée de la Haute école d’art et de design devient pérenne au Collège Calvin.

  • Une des sept plaques de l’œuvre d’Anaïs Balmon s’inspire de la sonde Pioneer. DR

    Une des sept plaques de l’œuvre d’Anaïs Balmon s’inspire de la sonde Pioneer. DR

Réalisée dans le cadre de la deuxième biennale du parcours heart@geneva en 2019, l’œuvre Petites mains ont bien tapé d’Anaïs Balmon a trouvé sa place définitive dans la cour historique du Collège Calvin.

Symboles

Cette installation ludique, imaginée par la jeune diplômée de la Haute école d’art et de design (HEAD), comprend sept plaques rectangulaires en céramique sur lesquelles des dessins ont été gravés puis colorés. Les plaques ont ensuite été partiellement encastrées dans le sol sablonneux revisitant ainsi les jeux collectifs d’antan. Ces œuvres se trouvent dispersées dans la cour du Collège Calvin comme si elles avaient été perdues au fil des ans puis retrouvées.

S’inspirant des fouilles archéologiques dont la cour a fait l’objet à plusieurs reprises, le travail artistique fait également référence à la fameuse plaque Pioneer embarquée à bord des sondes spatiales avec un message à destination des extraterrestres, notamment par ses dimensions (22,9 x 15,2 cm). Les plaques d’Anaïs Balmon veulent aussi symboliser l’évolution entre les jeux collectifs des cours de récréation d’hier et l’intérêt pour les outils numériques des jeunes d’aujourd’hui. Cette installation initialement temporaire pour la durée du parcours heart@geneva 2019 ayant beaucoup plu et s’intégrant parfaitement dans ce site emblématique, la direction du Collège Calvin a souhaité qu’elle devienne pérenne. Une belle récompense pour la jeune artiste.