Epastrouillant

EPASTROUILLANT, l’occupation d’une partie des locaux de l’ancien Hôpital général*, au Bourg-de-Four, dits «de correction» destinés à enfermer, non loin des malades, les fainéants, les délinquants et les mendiants! En 1712, avec la réhabilitation du bâtiment, fut construite une «maison de discipline» indépendante appelée dès 1886, la «Prison de Saint-Antoine». Elle servit d’établissement de détention préventive, un provisoire qui subsista plus d’un siècle, jusqu’en 1977, date de l’ouverture de la prison de Champ-Dollon. La réaffectation de l’ensemble permit de procéder à des fouilles mettant à jour des vestiges romains dont une luxueuse résidence romaine édifiée entre 20 et 40 après J.-C. Apparurent aussi des fresques splendides dont environ 700 pièces furent reconstituées, laissant deviner la magnificence de la villa disparue et aujourd’hui bien protégées! Tout à côté, faites une petite pause au Café Slatkine, un lieu original au cœur de la Vieille-Ville.

* Lire la chronique du 5 octobre