Turquie: des bénévoles sur le front

  • ©GIS

Un homme sorti des décombres après 72 heures, huit personnes vivantes localisées par le chien Orix et vingt corps retrouvés dans les ruines.

En cinq jours, les quinze secouristes du GIS (Groupe d'intervention et de secours suisse) ont donné sans compter pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre du 6 février en Turquie.

Du jour au lendemain, ces hommes et femmes venus de Genève et de France voisine ont lâché leur job et leurs proches pour partir à la rescousse des familles touchées par ce drame.

Ce qu'on sait moins, c'est que ces hommes et ces femmes sont bénévoles. Et que ce n'est donc pas leur métier mais bien un sacerdoce. Mais aussi, a fortiori, que rien ne serait possible sans la compréhension de leurs employeurs. Une solidarité qu'on ne peut que saluer.

Qui plus est, sans les dons, pas de mission. D'autant qu'il y a moins d'un an, les mêmes équipes se rendaient à la frontière urkrainienne dans le cadre de l'éclatement du conflit. De quoi vider les caisses.

Résultat: à l'heure où une nouvelle secousse ébranle la Turquie lundi 20 février, l'appel à la générosité des donateurs pour permettre à ces hommes et ces femmes de poursuivre leur mission, s'avère plus que nécessaire.