Dacia est partie sur un créneau risqué: proposer des voitures à bas coût, du neuf au prix de l’occasion. Une réussite. L’an dernier la marque en a vendu 573'000 véhicules dans le monde. Tout change. Cela se manifeste par un nouveau logo, et des calandres très modernes mais aussi un soin du détail et du décor remarquable. L’avenir? Il sera, en partie, électrique et, en attendant, hybride. Et Dacia de se profiler avec un modèle très intéressant, le Jogger à 24'990 fr. pour la variante à cinq places, 25'390 fr. pour celle à sept places. Qui dit mieux?
L’hybride intéresse le public
Tout le monde, ou presque, a besoin d’une voiture. Le choix n’a jamais été aussi large. La controverse porte sur les électriques pures (sur leur recharge, plus précisément) et les PHEV, les hybrides rechargeables, mal comprises ou mal utilisées. Alors, une hybride? Oui, c’est un bon choix. Pas besoin de prise de courant, c’est le système qui se gère tout seul. L’économie de carburant, et par conséquent de CO2, est intéressante. Le Jogger de Dacia est le plus grand SUV de la marque. Il peut avoir cinq ou sept places, ce qui ravit les familles.
Nous sommes allés le découvrir à Lisbonne où les dirigeants de Dacia n’étaient pas peu fiers. Les sondages montrent qu’un consommateur sur quatre s’intéresse à l’hybride, dans le segment C des compactes. La technologie, éprouvée, fait appel à un moteur 4 cylindres fiable, deux électriques et une batterie confortable. Résultat: une autonomie de près de 900 km. Sans commentaire.
Une familiale, agréable à conduire. Le passage de l’électrique au thermique s’effectue en douceur. Selon la sollicitation, ce dernier ronronne plus fort, sans que ce soit gênant. En accélérant à fond, la boîte semble hésiter à changer de rapport, mais personne ne roule comme un journaliste! A notre avis, la direction est un peu trop légère. Autre remarque, les montants latéraux du parebrise sont imposants, obligeant à déplacer la tête pour voir les obstacles. Des détails…