Un journal pour les Italiens de Genève

  • Paola Proietti, rédactrice en chef, et Oreste Foppiani, fondateur du journal. MP

MÉDIAS • Ils sont plus de 50’000 Italiens et double nationaux à habiter Genève. Cela méritait bien un journal. Ainsi est née la Voce di Ginevra (www.lavocediginevra.ch) au printemps 2021. Avec un léger décalage, ce média s’apprête à fêter ses un an, vendredi 30 septembre, à grand flot de Prossecco. Selon son fondateur, Oreste Foppiani, ce média se veut «une voix innovante, forte et inclusive qui peut agir comme un catalyseur et un potentiomètre de l’italianité en Suisse».

Pour remplir cette fonction, la Voce di Ginevra se présente avant tout sous la forme d’un magazine web. Il paraît aussi sous la forme papier comme trimestriel. S’ajoute la newsletter, tous les 15 jours. «Nous sommes aussi très actifs sur les réseaux sociaux», précise Paola Proietti, la rédactrice en chef.

Les rubriques sont variées: international, art et culture, sciences et santé ou encore nourriture et vin. «Nous présentons aussi les Italiens de Genève, tels que le chirurgien Enrico Tessitore ou l’auteure de livres pour enfants Romana Petrini», souligne Oreste Foppiani. L’aspect serviciel n’est pas oublié. L’un des articles les plus consultés n’est autre qu’une explication des taxes en Suisse.

«C’est un journal pour les italophones de Genève. Toute personne qui aime l’italien, la culture italienne peut nous lire», complète Paola Proietti, avec un accent charmant. «Notre but n’est pas de couvrir l’actualité genevoise mais plutôt d’être le trait d’union entre le consulat d’Italie et le comité des Italiens de l’étranger.» Et Oreste Foppiani d’ajouter: «Tout en gardant l’esprit critique des journalistes. C’est un vrai journal avec des professionnels et des experts de marque!»

Oreste Foppiani a lui-même été correspondant à l’ONU de 2008 à 2016. La rédaction compte des universitaires, une poétesse, un avocat, d’anciens journalistes ainsi qu’un producteur de vins. En somme, de quoi régaler les lecteurs.